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Hier, j’ai détruit un nid…

©mvroberts/Unsplash

Eh oui, j’ai détruit un nid, je n’en tire ni honte ni fierté, cela m’a paru nécessaire et je le ferai chaque année si besoin.

Le site France Frelon Asiatique illustre la présence du frelon asiatique dès 2004, à partir du premier foyer dans le Lot-et-Garonne, et la progression inéluctable de cette espèce invasive en partie à cause de « notre » inaction. En Haute Savoie, les premiers signalements datent de 2017 : deux nids à Cran-Gevrier. Depuis lors, c’est l’invasion progressive.

Bien sûr, il n’est pas question ici que les particuliers s’attaquent aux nids de frelons en toute inconscience, mais il y a un stade de développement des nids où chacun peut agir, sans risque, et ainsi, limiter ce fléau sans faire appel systématiquement aux services municipaux ou à des sociétés privées qui tous auront encore tant à faire ! D’ailleurs un lien de signalement permet de demander une intervention.

Il existe certes des pièges, mais leur efficacité est inégale. On sait aussi que plus on agit tôt, plus on réduit les opportunités pour cette espèce invasive de faire des dégâts sur les ruches, mais aussi sur l’humain.

Également sur le site de a Communauté de Communes des Source du Lac d’Annecy

Lutte contre le frelon asiatique

Le nombre de nids de frelons asiatiques évoluent fortement en Haute-Savoie. Il est important de continuer à signaler les nids que vous découvrez afin de lutter contre cette espèce exotique dangereuse pour les populations d’abeilles locales, mais aussi pour l’homme. De plus en plus de nids sont signalés en position basse, dans les buissons, ronciers, haies et parfois sous terre. Des accidents ont été répertoriés sur les 2 départements.

Restez prudents et signalez les nids que vous identifiez

Alors, que faire ?

Déjà, chacun peut apprendre à connaître et reconnaître les frelons asiatiques, mais également à reconnaître son nid. Le nid primaire ou nid embryon du frelon asiatique est construit par la reine fondatrice à sa sortie d’hivernage d’avril à juillet. Il se trouve généralement dans un endroit abrité (ruche vide, cabane de jardin, trou de mur, bord de toit, roncier…). Il est petit et à faible hauteur.

Ensuite, la colonie si elle se sent à l’étroit, va se délocaliser pour un endroit plus favorable et le plus souvent cette fois à plus grande hauteur. Le nid pourra alors atteindre jusqu’à 1 m de haut et 80 cm de diamètre. Il est rond ou en forme de poire, l’entrée correspond à un petit trou sur le côté du nid.

Dans sa forme primaire, on peut le mettre dans un bocal et l’inhiber au congélateur. Chacun peut informer les autres et repartager les affiches et autres dépliants. On peut en parler dans les écoles afin d’apprendre à repérer les nids primaires, au jardin, à la maison, au parc, aux abords des ruches.

On peut même faire un don pour aider le Groupement de Surveillance Régional.

En fait, collectivement, sensibiliser tout un chacun dès l’automne permettra de s’organiser et d’agir avec pertinence au printemps.

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